lundi 8 novembre 2010

Billet pour la séance du 9 novembre 2010 – What is Digital History ?

Le corpus de documents à étudier pour cette séance est le suivant :
*Cohen & Rosenzweig, Digital History, Introduction, Ch. 1 Exloring the History Web, Philadelphia: University of Pennsylvania, 2005.
*Wikipédia, Digital history”
*Ayers, Edward L. The pasts and Futures of Digital History, 1999
*Cohen, Frisch, Gallagher, Mintz, Sword, Taylor, Thomas and Turkel, Interchanges:The promise of Digital History, Journal of American History 95, no. 2, sep 2008
*Carr, Is Google Making Us Stupid? What the Internet is Doing to Our Brains, The Atlantic Magazine, Jul/Aug 2008
*Cohen, Professors, Start Your Blogs, Dancohen.org, 21 Aug 2006
*Ahmed, The Polyglot Manifesto I and The polyglot Manifesto II, Chapati Mystery, 16-17 May 2006
*Lutz, Digital Literacy: What Every Graduate Student Needs to Know, CHA Bulletin, 2009
* Schwartz, The importance of Stupidity in Scientific Research, Journal of Cell Science 121, no. 11, 2008
*The Machine is Us/ing Us, Information R/evolution , YouTube 31 Jan 2007


L’objet de cette séance est de tenter d’analyser, de définir et de comprendre, grâce au corpus de documents, le phénomène de l’histoire numérique (Digital History). Nous avons vu la séance dernière que les révolutions de l’informatique et de l’Internet ont changé la pratique de l’histoire et les moyens de diffusion des résultats de cette pratique. Aujourd’hui il est question de tenter de cerner ce nouveau moyen de faire de l’histoire, car l’histoire numérique, est-elle la pratique de l’histoire, assistée par le numérique? Ou l’histoire des historiens et de leurs objectifs, de leurs questionnements à l’ère du “tout” numérique?

A l’étude des différents documents, j’ai pu relever une sorte d’idée commune, un mot d’ordre, parfois murmuré, parfois clamé haut et fort : l’histoire numérique est une nouvelle façon de penser l’histoire, une chance de changer nos modes de questionnement et de recherche, par conséquent il serait périlleux pour un historien d’ignorer les nouvelles technologies qui sont à sa disposition. Tout historien (étudiant, professeur ou chercheur) doit-il rejoindre la marche de l’histoire numérique afin de maximiser l’efficacité de son travail et doit-il contribuer ainsi à l’accroissement de la connaissance générale en ligne?
Lutz dans son texte Digital literacy: what every graduate student needs to know, déplore les résistances et les incompétences qui persistent chez certains enseignants du milieu académique anglo-saxon. L’auteur pose la question de l’apprentissage de l’histoire numérique, il faut que les étudiants parviennent à maîtriser les outils numériques. La numérisation de masse et la publication de masse font du Web une plateforme de choix pour l’historien sachant s’en servir, mais les pré-requis pour cette maîtrise sont nombreux (non seulement avec les outils, mais aussi avec les langues). L’histoire numérique doit-elle être enseignée comme s’il s'agissait d’un champ de l’histoire particulier? Ou comme un ensemble d’outils nouveaux, utile à l’historien?

A travers ces documents, l’histoire numérique apparaît comme une plateforme de recherche ouverte, où les chercheurs peuvent modifier en permanence leur travail collaboratif et avoir un retour des lecteurs. Mais une simple compétence avec la technologie numérique n’est pas suffisante, il faut aussi penser l’histoire d’une façon nouvelle. Cette démarche doit être encouragée par les professeurs et soutenue par les différentes universités afin de voir la création de bourse d’étude dans le domaine de l’histoire numérique.

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