mercredi 24 novembre 2010

Présentation critique : The valley of the Shadow

The valley of the Shadow est un projet d’archive numérique organisé par l’Université de Virginie. Il propose à l’utilisateur une immense base de données numériques, composée de sources historique brutes, des milliers de documents sur la vie des habitants de trois comtés de Pennsylvanie à l’époque de la guerre civile américaine. Ce site est un très bon exemple de l’usage des nouvelles technologies dans la représentation de l’histoire. Il s’organise comme un site polyvalent avec de nombreuses options de recherche. Il est très facile à prendre en main puisqu’il repose sur une structure “physique”. Le site est divisé en trois sections principales -comme autant de bâtiments- : The Eve of War; The War Years; The Aftermath. Chaque section ressemble à une "bibliothèque", avec des "salles" réservées à différents types d’archives. Chaque salle des trois bibliothèques sont des liens vers d'importantes bases de données -du type selectionné- très bien organisées et possédant des outils de recherche pertinents. Voici une des trois “bilbiothèques” proposées par le site :

The Eve of War


Fall 1859 to Spring 1861

On voit que le travail de The Valley of the Shadow est facile d’accès : on trouve aisément des documents officiels, des journaux intimes, des images. De plus des petites fonctions se dévoilent au fil de l’utilisation, par exemple, on trouve les journaux en copie numérique ou en version dactylographiée, avec le choix entre une version en anglais moderne ou la version originale. Un autre outil se révèle très intéressant, l’énorme travail cartographique qui s’adresse même à un public novice -comme moi-. Les cartes interactives sont très faciles à faire fonctionner. On peut suivre les itinéraires et les batailles d’une unité d’infanterie de la guerre civile américaine sur une carte interactive et chronologique. Au final The Valley of the Shadow n’est pas un site sur l’histoire de la guerre civile américaine, c’est un outil qui permet d’écrire l’histoire.


lundi 8 novembre 2010

Billet pour la séance du 9 novembre 2010 – What is Digital History ?

Le corpus de documents à étudier pour cette séance est le suivant :
*Cohen & Rosenzweig, Digital History, Introduction, Ch. 1 Exloring the History Web, Philadelphia: University of Pennsylvania, 2005.
*Wikipédia, Digital history”
*Ayers, Edward L. The pasts and Futures of Digital History, 1999
*Cohen, Frisch, Gallagher, Mintz, Sword, Taylor, Thomas and Turkel, Interchanges:The promise of Digital History, Journal of American History 95, no. 2, sep 2008
*Carr, Is Google Making Us Stupid? What the Internet is Doing to Our Brains, The Atlantic Magazine, Jul/Aug 2008
*Cohen, Professors, Start Your Blogs, Dancohen.org, 21 Aug 2006
*Ahmed, The Polyglot Manifesto I and The polyglot Manifesto II, Chapati Mystery, 16-17 May 2006
*Lutz, Digital Literacy: What Every Graduate Student Needs to Know, CHA Bulletin, 2009
* Schwartz, The importance of Stupidity in Scientific Research, Journal of Cell Science 121, no. 11, 2008
*The Machine is Us/ing Us, Information R/evolution , YouTube 31 Jan 2007


L’objet de cette séance est de tenter d’analyser, de définir et de comprendre, grâce au corpus de documents, le phénomène de l’histoire numérique (Digital History). Nous avons vu la séance dernière que les révolutions de l’informatique et de l’Internet ont changé la pratique de l’histoire et les moyens de diffusion des résultats de cette pratique. Aujourd’hui il est question de tenter de cerner ce nouveau moyen de faire de l’histoire, car l’histoire numérique, est-elle la pratique de l’histoire, assistée par le numérique? Ou l’histoire des historiens et de leurs objectifs, de leurs questionnements à l’ère du “tout” numérique?

A l’étude des différents documents, j’ai pu relever une sorte d’idée commune, un mot d’ordre, parfois murmuré, parfois clamé haut et fort : l’histoire numérique est une nouvelle façon de penser l’histoire, une chance de changer nos modes de questionnement et de recherche, par conséquent il serait périlleux pour un historien d’ignorer les nouvelles technologies qui sont à sa disposition. Tout historien (étudiant, professeur ou chercheur) doit-il rejoindre la marche de l’histoire numérique afin de maximiser l’efficacité de son travail et doit-il contribuer ainsi à l’accroissement de la connaissance générale en ligne?
Lutz dans son texte Digital literacy: what every graduate student needs to know, déplore les résistances et les incompétences qui persistent chez certains enseignants du milieu académique anglo-saxon. L’auteur pose la question de l’apprentissage de l’histoire numérique, il faut que les étudiants parviennent à maîtriser les outils numériques. La numérisation de masse et la publication de masse font du Web une plateforme de choix pour l’historien sachant s’en servir, mais les pré-requis pour cette maîtrise sont nombreux (non seulement avec les outils, mais aussi avec les langues). L’histoire numérique doit-elle être enseignée comme s’il s'agissait d’un champ de l’histoire particulier? Ou comme un ensemble d’outils nouveaux, utile à l’historien?

A travers ces documents, l’histoire numérique apparaît comme une plateforme de recherche ouverte, où les chercheurs peuvent modifier en permanence leur travail collaboratif et avoir un retour des lecteurs. Mais une simple compétence avec la technologie numérique n’est pas suffisante, il faut aussi penser l’histoire d’une façon nouvelle. Cette démarche doit être encouragée par les professeurs et soutenue par les différentes universités afin de voir la création de bourse d’étude dans le domaine de l’histoire numérique.

dimanche 7 novembre 2010

Zoho : Google Docs bis?

Pour la mise en pratique de la semaine 3 j’ai voulu travailler sur Zoho, trouvé à partir de  eHub un site qui recense un nombre incroyable d’outils et d’applications Web, plus ou moins utiles. Dans la continuité de mon travail sur Google Docs j’ai décidé de travailler à nouveau sur un bureau virtuel afin de proposer et d’analyser deux outils différents mais présentant plus ou moins les mêmes services. Tout comme pour ma mise en pratique sur Google Docs il vous faudra suivre ce lien pour découvrir l'outil que j'étudie.
 http://writer.zoho.com/public/lucius0/welcome/
Point fort :
Gratuité, pas d’installation, accessible partout dans le monde depuis une connexion internet, documents exportables, travail communautaire possible, un giga d’espace de stockage, aussi complet qu'un Office ou un Open Office.
Point faible :
Pour l'instant pas de points faibles décelés.

Dans la machine à remonter le temps !

Suivant les consignes de cette première mission temporelle, j’ai “feuilleté” -en ligne- le catalogue automne-hiver d’Eaton 1899-1900 depuis le site Archives.org. Première expérience positive: l’ergonomie du site et la qualité des scans me font presque croire que je tiens l’ouvrage entre mes mains. On navigue dans le catalogue virtuel comme dans l’original, on tourne les pages tout en profitant des dernières modes vestimentaires... de la fin du XIX°. Je décide -difficilement- de quitter les pages illustrées de ce “La Redoute” d’un autre âge pour naviguer vers l’objet de cette mission: la section des livres. Le but est de choisir six ouvrages que proposait le catalogue et de trouver leur version numérique. Le choix s’est porté sur les livres suivants :

*HILLIS Dwight, The investment of influence: a Study of social Sympathy and Service, Fleming Revell Company, 1898
*SAVIGNY A. G., Lion, the mastiff from life, W. Briggs, 1895
*PELOUBET F. N., Peloubet’s select notes on the international bible lessons for christian teching, International Sunday school lessons, 1831-1920
*HUME David, The history of England from the invasion of Julius Caesar to the revolution in 1688,T. Longman, 1789
* CALCOTT Maria, Little arthur's history of England, J. Murray, London, 1866
 
*MILLER J. R., Looking Forward ; Introuvable

Sur les six livres choisis, cinq possèdent une copie numérique accessible légalement et gratuitement depuis Archives.org. Le fait de trouver cinq références d’ouvrages de la fin du XIX° siècle depuis une liste (le catalogue) elle-même de cette période, sans mettre le nez aux archives, sans dérogations ou délais est déjà surprenant. Mais trouver des versions numériques et accessibles de ces ouvrages de la même manière montre qu’avec le Web, l’historien possède un outil qui peut représenter un gain de temps précieux. Ce processus de recherche souligne l’importance croissante de la “bibliothèque numérique” à la disposition de l’historien (pour peu qu’il soit polyglotte).

samedi 23 octobre 2010

Web 2.0 : Google Docs

Pour notre première mise en pratique nous allons nous intéresser à l’outil Google Docs et l’utilisation que l’on peut en faire seul ou à plusieurs. Les fonctionnalités de travail collaboratif ont été testées avec Yann Sambuis qui a déjà publié sur son blog (http://yannsambuis.blogspot.com/) un article : Google documents, un outil au service de l’historien? Cet article est surtout axé sur la dimension communautaire de Google Docs et son système de partage des fichiers. Par conséquent, afin de ne pas publier deux fois le même travail, notre réflexion s’en tiendra à une étude plus techniciste de l’outil proposé gratuitement par Google. Mon travail est accessible en suivant ce lien, cela afin de montrer l’outil Google Docs en lui-même et aussi pour clore le chapitre sur les possibilités offertes par Google en termes de partage des documents.
https://docs.google.com/document/edit?id=1-CG8XCnXhuooN17FGQQ_Mq2jT0w59D2STDkIVNkKGQk&hl=en_GB

Point fort : Gratuité, pas d’installation, accessible partout dans le monde depuis une connexion internet, documents exportables, travail communautaire possible, un giga d’espace de stockage
Point faible : Moins complet qu’Office et Open Office, nécessite un accès internet et un compte Gmail

lundi 18 octobre 2010

Blog ouvert!

Bonjour à tous,

Ce blog est ouvert dans le cadre du séminaire "L'histoire à l'ère du numérique" dirigé par Christian Henriot. Travaillant cette année sur les échanges culturelles, les techniques du numérique m'intéressent tout comme l'étude des nouveaux outils numériques et leur utilisation par les historiens. N'hésitez pas à publier des commentaires ou à réagir aux futurs messages de ce forum.
Bonne continuation à tous!

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